Viande ou pas viande ?
De nos jours, beaucoup de croyants se posent la question de savoir s'il est encore "bon" de manger de la viande. En effet, les médias et les politiques de tous bords commencent à culpabiliser ceux qui en consomment, car, d'après eux, les vaches seraient responsables d'une émission importante de gaz à effet de serre.
Que nous enseigne la Parole à ce sujet ?
Par viande, nous entendons la viande que notre Père nous autorise à consommer et qui est décrite en Lévitique 11 (instructions d'Adonaî Elohim concernant ce qui est pur et impur dans la consommation de viande animale). Nous ne sommes donc pas autorisés à absorber n'importe quel aliment mais invités à avoir un esprit de discernement en ce qui concerne notre nourriture matérielle. Nourriture qui nous aide, à son tour, à développer un esprit de discernement pour notre nourriture spirituelle.
Les discussions dans les milieux chrétiens qui justifient le porc comme animal consommable se basent sur des interprétations erronées des écrits de Paul et/ou de la vision de Pierre dans Actes 10 car dans ce passage Pierre ne parle pas de manger des animaux impurs (ce qu'il refusera d'ailleurs par trois fois) mais de ne plus considérer les non-juifs comme des gens infréquentables.
Certains croyants se réfèrent à Adam et Eve pour justifier l'abstention de consommation de viande. En effet, ils furent autorisés à manger de tous les arbres du jardin d'Eden (sauf celui de la connaissance du bien et du mal) et il ne leur fut pas spécifié de consommer des animaux.
En quittant le jardin d'Eden, Adam et Eve perdirent leurs corps incorruptibles et devinrent mortels.
De fait, leur besoin en nourriture changea en conséquence. C'est pourquoi, plus tard, leur descendant Noé fût autorisé à manger des animaux.
Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang (Gen 9 :3-4)
En avançant dans l'étude des textes nous constatons que la consommation de viande se généralise et est incluse même dans certaines lois. Ainsi, Il nous est dit que les prêtres mangeaient des animaux sacrifiés (Lev 8 :31 par exemple). Nous sommes aussi invités à manger l'agneau pascal et en Lévitique 11, hwhy permet de manger de la viande quand Il énumère les animaux autorisés, c'est-à-dire « purs ».
Le Créateur ne demande donc nulle part dans La Bible de nous abstenir de manger de la viande.
Le seul verset qui pourrait être mis en avant serait celui de Paul :
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. (Rom 14 :2)
Mais le message de Paul est de ne pas s'opposer à ceux qui veulent être végétariens (voir verset 2 : « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas ».) Sous-entendu, que le sujet n'est pas du même ordre que celui du salut, et cela ne devrait pas être un sujet qui divise.
Viande animale et gaz méthane
La question que nous pouvons néanmoins nous poser est de savoir si la consommation de viande nuit à notre environnement et à la Création. Pour apporter une réponse constructive à cette question il est nécessaire de bien évaluer les choses dans leur contexte.
Tout d'abord, rappelons que les scientifiques ne sont pas tous d'accord pour dire que la Terre se réchauffe à cause des gaz à effet de serre et en particulier du dioxyde de carbone. Nous ne prendrons pas partie dans cette discussion. Retenons seulement que la science du climat est une science très complexe. A tel point qu'aucun des modèles mathématiques n'a pu prédire avec exactitude, il y a 10 ou 20 ans, la température de la Terre de nos jours. Tous les modèles apocalyptiques annoncés ne se sont pas réalisés. La doctrine de la peur a donc été ,une nouvelle fois, une tromperie.
La plupart des modèles mathématiques n'incluent pas l'activité solaire dans leur prédiction algorithmique. Or, les radiations du soleil ont un impact direct, énorme et déterminant sur la température de la Terre.
Le gaz méthane rejeté par les animaux, dont ceux que nous pouvons consommer, est considéré comme néfaste. Ce gaz à courte durée de vie semble plus agissant sur l'ozone que le dioxyde de carbone qui, lui, reste dans l'atmosphère. On peut donc envisager de réduire le réchauffement terrestre à court terme en s'attaquant aux émissions de méthane mais pour lutter contre les effets du changement climatique sur le long terme il faudrait s'intéresser à de nombreux autres critères . Il y a, par conséquent, de grandes différences d'actions des différents gaz à effet de serre quant à leur « potentiel de réchauffement planétaire ». . Autrement dit, ne pas confondre les effets des vaches et des voitures.
Il est aussi important de noter que les aliments d'origine animale sont essentiels pour la nutrition car riches en protéines et en nutriments. Ils sont donc utiles notamment pour les populations à faible revenu et vulnérables, et tout particulièrement pour celles vivant dans des zones impropres à la culture. Dans le monde entier, les animaux d'élevage – bovins, ovins, caprins, camelins, yaks, lamas et autres - procurent des revenus et des moyens de subsistance à de nombreuses populations. Les pâturages dans le monde représentent plus de la moitié de la surface terrestre et abritent des millions de personnes.
Il est donc crucial de mener un débat plus approfondi pour éviter de graves injustices. Au fur et à mesure que des réglementations seront élaborées, les systèmes d'élevage en Afrique et dans d'autres pays risqueront d'être pénalisés, avec des conséquences majeures sur les moyens de subsistance des populations pauvres.
L'élevage pointé du doigt
Sous l'égide des États-Unis et de l'Union européenne, l'engagement mondial concernant le méthane, dont beaucoup de pays sont désormais signataires, vise à réduire les émissions de méthane de 30 % d'ici à 2030. Cet objectif, considéré comme une « mesure à effet rapide » prise pour réduire le réchauffement de la planète ( !), aura des répercussions importantes sur la production des animaux d'élevage.
Le bétail est devenu le méchant du changement climatique. Certains chercheurs affirment que 14,5% des émissions d'origine humaine proviennent du bétail, directement ou indirectement. De nombreux appels ont été lancés pour que des changements radicaux soient apportés à la production animale, et à leur alimentation à l'échelle mondiale, pour faire face au chaos climatique. Mais de quel bétail s'agit-il et où se trouve -il ?
Les systèmes pastoraux extensifs, souvent mobiles, comme ceux que l'on rencontre fréquemment sur le continent africain, en Asie, en Amérique latine et en Europe, et la production animale industrielle intensive et confinée n'ont pas du tout les mêmes impacts. Pourtant, dans les discours aujourd'hui, les animaux d'élevage sont considérés comme générateur de pollution au même titre que les énergies fossiles. Les vaches sont faussement assimilées aux automobiles et le bœuf au charbon. Le discours simpliste « tout le bétail est mauvais » est tenu par des organisations de campagne, des célébrités écologistes, de riches philanthropes et des décideurs politiques. et, inévitablement, il dominera la couverture médiatique. Il est toutefois nécessaire de prendre en compte le contexte.
Certains types de production animale, notamment ceux des systèmes industriels, sont certainement très nuisibles à l'environnement parce qu'ils génèrent d'importantes émissions de gaz à effet de serre et provoquent une grave pollution des eaux. Ils contribuent également à la déforestation résultant notamment de la demande en aliments pour les animaux et nécessitent des zones de pâturage toujours de plus en plus vastes. Il est à noter que les évaluations globales d'émissions sont très majoritairement basées sur des données provenant de systèmes industriels.
Des recherches menées au Kenya, par exemple, montrent à quel point les hypothèses sur les émissions des animaux africains sont inexactes. Ceux-ci sont plus petits, ont un régime alimentaire de meilleure qualité grâce au pâturage sélectif et à une physiologie adaptée à leur environnement. Leur action n'est donc pas comparable à celle d'un animal de race placé dans une chambre calorimétrique d'où proviennent la plupart des données mises en avant par les politiques.
Enjeu économique et nourriture industrielle dangereuse
Les élites utilisent la soi-disant crise climatique pour dégager des profits et assurer leur plan du « monde à venir ». La viande synthétique devra remplacer la viande naturelle. Cette viande est présentée depuis des années par Bill Gates et d'autres parties de l'oligarchie occidentale comme une solution à la prétendue crise climatique. Gates avec un autre investisseur richissime de Memphis Meats, maintenant devenu Upside Foods, entendent utiliser la biotechnologie pour produire de la viande synthétique. Mais une nouvelle étude montre que les cellules utilisées pour fabriquer cette viande de laboratoire sont potentiellement cancérogènes selon le magazine National Pulse :
« Tout indique que les principaux fabricants de ces nouveaux produits – y compris les « trois grands », Believer Meat, Eat Just et Upside Foods – font de leur mieux pour éviter un débat public sur la question.
Début février, un article de Bloomberg[1] décrivait la production de viande synthétique. Il s'agissait de l'utilisation de cellules dites « immortelles » :
« Les cellules de viande normales ne se contentent pas de se diviser indéfiniment. Pour faire pousser des cultures cellulaires à une échelle suffisamment grande pour gérer une entreprise, plusieurs entreprises utilisent […] des cellules dites immortelles, quelque chose que la plupart des gens n'ont jamais mangé intentionnellement ».
Alors que les lignées cellulaires immortalisées "sont un élément essentiel de la recherche médicale", elles sont précancéreuses et peuvent même parfois être cancéreuses. L'auteur poursuit : « Le problème est que les matériaux utilisés pour fabriquer le produit – des « lignées cellulaires immortelles » – se reproduisent indéfiniment, tout comme le cancer. Cela signifie qu'ils sont en fait cancérogènes.
De même l'introduction d'insectes dans notre nourriture, depuis février 2023 (2023 pour les grillons, 2021 pour d'autres) est dangereuse car elle peut engendrer des allergies, et peut-être d'autres effets secondaires plus néfastes encore inconnus.
La religion climatique veut donc imposer un nouvel homme qui dépendra des multinationales pour se nourrir. Une sorte d'esclavage nourricier.
Ce qu'un des architectes du Nouvel Ordre Mondial, Henry Kissinger, aurait dit lors d'une interview au Financial Time en 1991 « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôler la nourriture et vous contrôlerez le peuple , contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde. » Et ce que des milliardaires de l'élite comme Bill Gates ou Ted Turner ont bien compris en investissant massivement dans l'achat de terres fertiles dans le monde entier.
Soyons donc vigilants et privilégions la consommation de viande dont nous connaissons l'origine. Ne nous laissons pas envahir par la peur orchestrée car nous savons que cette période sombre s'éteindra bientôt pour laisser place au règne grandiose de notre Roi. Maranatha !